ArticleR*431-3 du Code de l'urbanisme. Copier. Suivre. Autour de l'article (0) Commentaire 0. Décision 0. Document parlementaire 0. Une seule plateforme, toute l'information juridique
Dans toutes les dispositions rĂ©glementaires autres que celles mentionnĂ©es aux articles prĂ©cĂ©dents, les mots " surface hors Ɠuvre nette ", " surface de plancher hors Ɠuvre nette ", " surface dĂ©veloppĂ©e hors Ɠuvre nette ", " surface hors Ɠuvre brute ", " plancher hors Ɠuvre nette ", " surface de plancher dĂ©veloppĂ©e hors Ɠuvre ", " surface dĂ©veloppĂ©e hors Ɠuvre ", " surface hors Ɠuvre nette de planchers ", " surface de plancher dĂ©veloppĂ©e hors Ɠuvre nette ", " plancher hors Ɠuvre net ", " surface de plancher hors Ɠuvre brute ", " superficie hors Ɠuvre nette ", " superficie hors Ɠuvre nette SHON ", " superficie du plancher hors Ɠuvre nette " et " superficie hors Ɠuvre brute " sont remplacĂ©s par les mots " surface de plancher ". A modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de la construction et de l'habitation. Art. R131-25, Art. R134-1-Code de l'urbanisme Art. R300-1, Art. R145-3 A modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de l'urbanisme Art. R*510-6, Art. R*127-2 A modifiĂ© les dispositions suivantes -ArrĂȘtĂ© du 19 juin 2006 Art. Annexe 3e partie, Art. Annexe 4e partie-ArrĂȘtĂ© du 13 juin 2008 Art. 1, Art. 3-ArrĂȘtĂ© du 30 mars 2009 Art. 11-ArrĂȘtĂ© du 29 septembre 2009 Art. 2-ArrĂȘtĂ© du 23 novembre 2009 Art. 12-ArrĂȘtĂ© du 23 novembre 2009 Art. 5-ArrĂȘtĂ© du 13 septembre 2010 Art. Annexe-ArrĂȘtĂ© du 11 octobre 2011 Art. 4, Art. 7-ArrĂȘtĂ© du 30 dĂ©cembre 2011 Art. GH 3-Code de l'environnement Art. Annexe I Ă  l'article R123-1-Code de l'urbanisme Art. R111-48-Code de la construction et de l'habitation. Art. R122-3, Art. R122-8, Art. R122-10, Art. R522-4-Code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques. Art. R3211-14, Art. R3211-15-DĂ©cret n° 2011-2076 du 29 dĂ©cembre 2011 Art. 2, Art. 6, Art. 10, Art. 14, Art. 18, Art. 22 A modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de l'urbanisme Art. R*123-9, Art. R*333-13, Art. R*333-14, Art. R*510-9-Code de la construction et de l'habitation. Art. R111-22 A modifiĂ© les dispositions suivantes -Code de l'urbanisme Art. A424-16, Art. R*123-10 A modifiĂ© les dispositions suivantes -ArrĂȘtĂ© du 22 mai 1997 Art. 4-ArrĂȘtĂ© du 3 mai 2007 Art. 2-ArrĂȘtĂ© du 13 dĂ©cembre 2007 Art. 3 A modifiĂ© les dispositions suivantes -ArrĂȘtĂ© du 30 septembre 1991 Art. 1-ArrĂȘtĂ© du 18 dĂ©cembre 2007 Art. 1, Art. 3-Code de l'environnement Art. R122-8-Code de l'urbanisme Art. A424-9, Art. *R111-6, Art. R*122-5, Art. *R442-11, Art. R*431-6, Art. R*431-15, Art. R*431-22, Art. R*431-23, Art. R*431-35, Art. R472-5-Code de la construction et de l'habitation. Art. R302-16, Art. R134-4-1-Code du domaine de l'Etat Art. R148-6, Art. R148-7-Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales Art. R1614-76-Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, annexe 2, CGIAN2. Art. 317 septies A modifiĂ© les dispositions suivantes -ArrĂȘtĂ© du 16 juillet 1992 Art. 3-Code de l'urbanisme Art. A424-10, Art. *R442-9, Art. *R442-10, Art. *R442-3, Art. R*431-17-DĂ©cret n° 77-190 du 3 mars 1977 Art. 1-DĂ©cret n° 97-46 du 15 janvier 1997 Art. 1, Art. 3-DĂ©cret n° 2000-1234 du 18 dĂ©cembre 2000 Art. 7
le dossier de demande Ă©tait irrĂ©guliĂšrement composĂ© au regard des articles R. 431-8 Ă  R. 431-10 du code de l'urbanisme, du j) de l'article R. 431-16 du mĂȘme code, du b) de l'article R. 431-21 de ce code, et de l'article R. 451-2 de ce code ; - la consultation prĂ©vue Ă  l'article L. 422-5 du code de l'urbanisme n'a pas Ă©tĂ© effectuĂ©e ;
Archives management Menu Menu RECHERCHER DÉCOUVRIR COMPRENDRE GÉRER QUICK ACCESS Vous trouverez des explications sur le portail FranceArchives et comment y faire vos recherches. Les documents sont en gĂ©nĂ©ral librement communicables. NĂ©anmoins, certains documents sont soumis Ă  des restrictions d'accĂšs en raison des informations qu'ils contiennent. Cette rubrique vous prĂ©sente les dĂ©lais de communicabilitĂ©, l'application docs et la procĂ©dure Ă  suivre pour obtenir une dĂ©rogation Ă  ces restrictions. Vous trouverez dans cette rubriques des fiches d'aides Ă  la recherche pour dĂ©buter ou poursuivre votre gĂ©nĂ©alogie en utilisant les documents d'Ă©tat civil, les recensements de population, les minutes notariales, les archives fiscales ou judiciaires. Il est possible de faire des recherches dans les archives sur des thĂšmes trĂšs divers. DĂ©couvrez les fiches d’aide proposĂ©es par FranceArchives cahiers de dolĂ©ances, guerres, vie Ă©conomique, histoire culturelle et sociale... Vous trouverez un recensement des principales collections numĂ©risĂ©es et diffusĂ©es sur les sites internet des Archives nationales, dĂ©partementales et municipales Ă©tat civil, recensements de la population, cadastre et plans, documents iconographiques et audiovisuels, enregistrement et hypothĂšques, archives notariales et beaucoup d'autres ressources. Les archives sont souvent utilisĂ©es pour Ă©tudier la vie d’un personnage, le dĂ©roulĂ© d’un Ă©vĂ©nement ou les activitĂ©s d’une institution. Cette rubrique permet de dĂ©couvrir de nombreux personnages, institutions, Ă©vĂ©nements et thĂšmes de l'AntiquitĂ© jusqu'Ă  nos jours. Vous trouverez dans cette rubrique un recensement des nombreux catalogues d'exposition et ouvrages de recherche actes de colloques et journĂ©es d'Ă©tudes, monographies publiĂ©s par les services d'archives. Vous trouverez dans cette rubrique un recensement des expositions virtuelles rĂ©alisĂ©es par les services d'archives et consultables en ligne. Cette rubrique prĂ©sente toutes les actualitĂ©s relatives aux archives et Ă  FranceArchives nouveautĂ©s sur le portail, expositions, journĂ©es d'Ă©tudes, publications et autres manifestations organisĂ©es par les services d'archives en France. Les services d'archives proposent une offre culturelle et Ă©ducative trĂšs variĂ©e et pour tous les publics. Cette rubrique s'adresse autant aux personnes curieuses de dĂ©couvrir l'activitĂ© de valorisation des archives qu'aux enseignants dĂ©sireux de monter un projet pĂ©dagogique. La conservation des archives reflĂšte l'organisation administrative de la France Ă  chaque niveau de l’organisation territoriale de la France, de l’État jusqu’aux communes, le public doit ĂȘtre en mesure de repĂ©rer et de consulter les documents qui l’intĂ©ressent. L'Observatoire des dĂ©rogations rend compte de la politique en matiĂšre d'accĂšs aux archives publiques non librement communicables. Chaque annĂ©e, les Archives de France mĂšnent une enquĂȘte sur l’activitĂ© du rĂ©seau des services d'archives et diffusent les rĂ©sultats sous forme de donnĂ©es statistiques ouvertes et d'un rapport annuel de synthĂšse. PrĂ©sentation du Conseil supĂ©rieur des archives. Cette rubrique prĂ©sente les activitĂ©s des Archives de France pour promouvoir le modĂšle français de traitement des archives, apporter leur expertise dans divers domaines archivistiques et concourir aux programmes de mĂ©moire partagĂ©es avec d'autres pays. RĂšgles de classement et de description. Moyens mis en Ɠuvre pour assurer le contrĂŽle scientifique et technique ainsi que la collecte des archives. Externalisation de la conservation des archives papier et numĂ©riques, procĂ©dure d'agrĂ©ment. Informations, cadre rĂ©glementaire et normatif, et accompagnement du rĂ©seau pour l'archivage numĂ©rique. Informations et cadre juridique pour communiquer, diffuser et rĂ©utiliser les archives, procĂ©dure de dĂ©rogation pour les gĂ©nĂ©alogistes professionnels. RĂšgles pour l'amĂ©nagement des bĂątiments d'archives, pour la conservation prĂ©ventive, pour la reliure et la restauration des archives. Informations et cadre juridique relatif aux archives privĂ©es, modĂšles pour les contrats. Informations gĂ©nĂ©rales sur les formations, le mĂ©tier d'archiviste et les associations professionnelles. Ressources archivistiques et juridiques, outils de pilotage, rapports, sĂ©minaires et journĂ©es d'Ă©tudes. Directory of archival institutions in France Chaque annĂ©e, les Archives de France mĂšnent une enquĂȘte sur l’activitĂ© du rĂ©seau des services d'archives et diffusent les rĂ©sultats sous forme de donnĂ©es statistiques ouvertes et d'un rapport annuel de synthĂšse. docs est une application numĂ©rique permettant Ă  tout usager, pour une dĂ©marche administrative ou une recherche personnelle, de connaĂźtre les conditions de consultation des documents publics. Cet espace rassemble les offres d'emplois et de stages dans le domaine professionnel des archives envoyĂ©es par les services d'archives pour diffusion sur FranceArchives. Ce lexique explicite les termes archivistiques qui sont utilisĂ©s sur le portail. Cette aide vous propose toutes les rĂ©ponses nĂ©cessaires pour faciliter vos recherches sur FranceArchives et dans les archives en gĂ©nĂ©ral. Home Archives nationales Finding aid - 19840110/1-19840110/43 DĂ©cret 68 - numĂ©ro 1070 - D. portant mod... ArticleR*431-10. a) Le plan des façades et des toitures ; lorsque le projet a pour effet de modifier les façades ou les toitures d'un bĂątiment existant, ce plan fait apparaĂźtre l'Ă©tat initial et l'Ă©tat Code de l'urbanismeChronoLĂ©gi Article R*431-13 - Code de l'urbanisme »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 octobre 2007 Naviguer dans le sommaire du code Version en vigueur depuis le 01 octobre 2007 Lorsque le projet de construction porte sur une dĂ©pendance du domaine public, le dossier joint Ă  la demande de permis de construire comporte une piĂšce exprimant l'accord du gestionnaire du domaine pour engager la procĂ©dure d'autorisation d'occupation temporaire du domaine en haut de la page
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Or en application des dispositions de l’article R. 431-4 du code de l’urbanisme, aucune autre information ou piĂšce que celles prĂ©vues au code de l’urbanisme ne peut ĂȘtre exigĂ©e du pĂ©titionnaire, en sorte que le maire devait s’en tenir, le plus souvent, Ă  un dossier de PC classique. Les seconds, partisans d’une logique plus prospective, objectaient que la
Vers une nouvelle rĂ©forme des lotissementsPar Sylvain PĂ©rignon, Ancien directeur de recherche au Cridon de ParisAnnoncĂ© par la loi Grenelle II », le projet d’amĂ©lioration des procĂ©dures de crĂ©ation et de gestion des lotissements a Ă©tĂ© rendu public. Les mesures envisagĂ©es, telle la nouvelle dĂ©finition des lotissements, devraient rĂ©soudre les problĂšmes rencontrĂ©s par les praticiens. 1 Le nouveau rĂ©gime des divisions fonciĂšres, issu de l’ordonnance du 8 dĂ©cembre 2005 et du dĂ©cret du 5 janvier 2007, est entrĂ© en vigueur le 1er octobre 2007. Cette rĂ©forme a fait rapidement apparaĂźtre des difficultĂ©s d’application, notamment en ce qui concerne le rĂ©gime du lotissement dĂ©clarĂ© et les critĂšres de distinction entre le lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager et le lotissement soumis Ă  dĂ©claration prĂ©alable. Conscient de ces difficultĂ©s, le lĂ©gislateur a habilitĂ© le Gouvernement Ă  procĂ©der par voie d’ordonnance pour apporter au rĂ©gime des autorisations d’urbanisme les corrections nĂ©cessaires. En application de l’article 25 de la loi 2010-788 du 12 juillet 2010, dite loi Grenelle II », l’ordonnance doit ĂȘtre prise avant le 13 janvier 2012 et le projet de loi de ratification dĂ©posĂ© devant le Parlement dans les 3 mois de sa publication. 2Le ministĂšre de l’écologie, du dĂ©veloppement durable, des transports et du logement a mis en consultation sur son site internet, jusqu’au 5 octobre 2011, les deux projets d’ordonnance et de dĂ©cret apportant des correctifs Ă  la rĂ©forme des autorisations d’urbanisme. On commentera ici l’impact de ces textes sur la rĂ©glementation des lotissements, en rappelant qu’il s’agit de projets susceptibles d’ĂȘtre encore modifiĂ©s. L’entrĂ©e en vigueur de cette rĂ©forme de la rĂ©forme est actuellement prĂ©vue pour le 1er mars 2012, qui sera Ă©galement la date d’entrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme de la fiscalitĂ© de l’urbanisme. Nouvelle dĂ©finition du lotissement Divisions constitutives de lotissement 3Une nouvelle dĂ©finition du lotissement est donnĂ©e par l’article L 442-1 du Code de l’urbanisme, aux termes duquel constitue un lotissement la division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance d’une unitĂ© fonciĂšre ou de plusieurs unitĂ©s fonciĂšres contiguĂ«s ayant pour objet d’en dĂ©tacher un ou plusieurs lots destinĂ©s Ă  ĂȘtre bĂątis ». 4Si la division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance » constitue toujours l’essence mĂȘme du lotissement, les vecteurs de la division ne sont plus limitativement Ă©numĂ©rĂ©s mutations Ă  titre gratuit ou onĂ©reux, partage, locations. Il en rĂ©sulte qu’un bail emphytĂ©otique administratif ou une autorisation d’occupation temporaire sur partie du domaine public peuvent ĂȘtre constitutifs d’une division soumise Ă  la rĂ©glementation des lotissements. Restent bien Ă©videmment concernĂ©s les ventes, donations, locations, partages, fussent-ils successoraux. 5La division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance est celle d’une unitĂ© fonciĂšre, notion bien prĂ©cisĂ©e par la jurisprudence CE 27-6-2005 n° 264667, Cne de ChambĂ©ry BPIM 5/05 inf. 310. Elle remplace celle de propriĂ©tĂ© fonciĂšre », sans incidence pratique en fait. Le lotissement peut ĂȘtre la division de plusieurs unitĂ©s fonciĂšres, mais Ă  la condition qu’elles soient contiguĂ«s. Le co-lotissement est possible, mais le lotissement multi-sites » ne l’est pas ; rĂ©serve faite peut-ĂȘtre du lotissement intĂ©ressant deux unitĂ©s fonciĂšres sĂ©parĂ©es par une voie, laquelle fait l’objet d’amĂ©nagements rendant possible la desserte des deux opĂ©rations Ă©largissement et crĂ©ation d’un giratoire, par exemple. 6L’ancienne dĂ©finition du lotissement visait l’opĂ©ration qui avait pour objet ou pour effet la crĂ©ation de lots Ă  bĂątir sur une pĂ©riode de 10 ans. La nouvelle dĂ©finition ne vise que la division ayant pour objet le dĂ©tachement d’un ou plusieurs lots Ă  bĂątir. La disparition de toute rĂ©fĂ©rence Ă  la comptabilitĂ© de lots créés sur une pĂ©riode donnĂ©e a pour corollaire la disparition du lotissement effet ». Cette clarification Ă©vitera aux praticiens des recherches dĂ©licates sur l’historique du parcellaire. 7L’objet de la division est le dĂ©tachement d’un ou plusieurs lots. Cette prĂ©cision met fin aux incertitudes doctrinales ou jurisprudentielles sur le nombre de lots constitutifs d’un lotissement. Le dĂ©tachement d’un seul lot Ă  bĂątir constitue un lotissement. Ceci explique la disparition de la notion d’ opĂ©ration d’amĂ©nagement » dans la dĂ©finition du lotissement, le lotissement uni-lot », et donc sans travaux de rĂ©alisation d’équipements communs, pouvant difficilement recevoir cette qualification. Ce seront donc les critĂšres jurisprudentiels qui permettront de qualifier un projet de lotissement d’ opĂ©ration d’amĂ©nagement », justifiant sa rĂ©alisation Ă©ventuelle dans le cadre d’une concession d’amĂ©nagement. 8Le dĂ©tachement doit porter sur un ou plusieurs lots destinĂ©s Ă  ĂȘtre bĂątis ». Cette formulation est synonyme de lots destinĂ©s Ă  l’implantation de bĂątiments », formulation ancienne reprise d’ailleurs dans le corps du nouvel article L 442-1-2 du Code de l’urbanisme. Divisions non constitutives de lotissements 9Sur le fondement de l’article L 442-1-1 du Code de l’urbanisme, le nouvel article R 442-1 Ă©numĂšre les divisions qui ne sont pas constitutives de lotissement, mĂȘme si elles sont faites en vue de bĂątir, en raison de leur objet particulier ou de leur contrĂŽle au titre d’une autre procĂ©dure. Ces divisions ne sont soumises ni Ă  dĂ©claration prĂ©alable ni Ă  permis d’amĂ©nager. Cette prĂ©cision met fin Ă  certaines interrogations qui s’étaient manifestĂ©es Ă  propos de la rĂ©daction maladroite de l’ancien article R 442-2. 10Les divisions exemptĂ©es de contrĂŽle en raison de leur objet particulier sont les dĂ©tachements de terrains bĂątis supportant des bĂątiments qui ne sont pas destinĂ©s Ă  ĂȘtre dĂ©molis ; les dĂ©tachements-rattachements », c’est-Ă -dire le dĂ©tachement de terrain d’une propriĂ©tĂ© en vue du rattachement Ă  une propriĂ©tĂ© contiguĂ« ; les dĂ©tachements forcĂ©s ou incitĂ©s terrains expropriĂ©s, terrains cĂ©dĂ©s Ă  l’amiable avant ou aprĂšs dĂ©claration d’utilitĂ© publique, terrains rĂ©servĂ©s acquis suite Ă  un dĂ©laissement, terrains apportĂ©s au titre de la contribution Ă  un programme d’amĂ©nagement d’ensemble, en application de l’article L 332-10 du Code de l’urbanisme. 11Les divisions contrĂŽlĂ©es au titre d’une autre procĂ©dure sont les divisions primaires », c’est-Ă -dire les divisions en propriĂ©tĂ© ou en jouissance effectuĂ©es par un propriĂ©taire au profit de personnes qui ont dĂ©jĂ  obtenu un permis de construire ou un permis d’amĂ©nager. Mais il convient que le permis de construire porte soit sur un groupe de bĂątiments, soit sur un seul immeuble, Ă  la condition que ce dernier soit autre qu’une maison individuelle au sens de l’article L 231-1 du CCH immeuble ne comportant pas plus de deux logements destinĂ©s au mĂȘme maĂźtre de l’ouvrage ; les divisions effectuĂ©es dans le cadre d’un remembrement administrativement contrĂŽlĂ©, c’est-Ă -dire rĂ©alisĂ© par une association fonciĂšre urbaine autorisĂ©e ou constituĂ©e d’office, le plan de remembrement Ă©tant alors approuvĂ© par le prĂ©fet ; les divisions rĂ©alisĂ©es par l’amĂ©nageur Ă  l’intĂ©rieur d’une zone d’amĂ©nagement concertĂ© ; les divisions de terrains effectuĂ©es conformĂ©ment Ă  un permis de construire valant division, c’est-Ă -dire conforme au plan de division qui doit accompagner toute demande de permis de construire plusieurs bĂątiments sur une assiette qui doit faire l’objet d’une division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance avant l’achĂšvement de l’ensemble du projet, en application de l’article R 431-24. Des restrictions sont toutefois apportĂ©es si le permis est mis en Ɠuvre par des maĂźtres d’ouvrage construisant chacun une maison individuelle voir n° 32. PĂ©rimĂštre du lotissement 12La dĂ©termination du pĂ©rimĂštre du lotissement pose deux types de problĂšmes distincts mais souvent liĂ©s, celui du lotissement partiel, n’intĂ©ressant qu’une partie de l’unitĂ© ou des unitĂ©s fonciĂšres concernĂ©es, et celui de l’inclusion dans ce pĂ©rimĂštre des parties dĂ©jĂ  bĂąties de l’unitĂ© ou des unitĂ©s fonciĂšres concernĂ©es. 13La possibilitĂ© d’un lotissement partiel Ă©tait admise, s’agissant du lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager. La dĂ©termination du pĂ©rimĂštre du lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager ne posait guĂšre de problĂšme, ce pĂ©rimĂštre apparaissant clairement dans la demande de permis d’amĂ©nager, prĂ©sentĂ©e par le ou les propriĂ©taires du ou des terrains » en application de l’article R 423-1 du Code de l’urbanisme. L’article R 441-4 du Code de l’urbanisme prĂ©voyait que la demande pouvait ne pas concerner la totalitĂ© de l’unitĂ© fonciĂšre et devait alors prĂ©ciser la partie de celle-ci qui n’était pas incluse dans le projet d’amĂ©nagement. S’agissant du pĂ©rimĂštre du lotissement dĂ©clarĂ©, la situation Ă©tait moins nette, les textes ne prenant pas en compte la notion de lotissement partiel en cas de dĂ©tachement soumis Ă  dĂ©claration prĂ©alable. C’est chose faite avec la modification de l’article R 441-9 du Code de l’urbanisme, qui prĂ©cise, en cas de dĂ©claration prĂ©alable portant sur un projet d’amĂ©nagement, que la demande peut ne porter que sur une partie d’une unitĂ© fonciĂšre. La suppression du lotissement-effet » au profit du lotissement-objet » permet dĂ©sormais au lotisseur de fixer librement le pĂ©rimĂštre du lotissement, qu’il soit soumis Ă  permis d’amĂ©nager ou Ă  dĂ©claration prĂ©alable, dĂšs lors que ce pĂ©rimĂštre du lotissement comprend le ou les lots destinĂ©s Ă  l’implantation de bĂątiments ainsi que, s’ils sont prĂ©vus, les voies de desserte et les Ă©quipements communs Ă  ces lots » ainsi que le prĂ©voit le nouvel article L 442-1-2 du Code de l’urbanisme. 14Cette libertĂ© dans le choix du pĂ©rimĂštre du lotissement, lotissement partiel ou lotissement couvrant la totalitĂ© de l’unitĂ© ou des unitĂ©s fonciĂšres concernĂ©es, est encore accrue par la possibilitĂ© d’inclure volontairement dans ce pĂ©rimĂštre des parties dĂ©jĂ  bĂąties. Aux termes du nouvel article L 442-1-2, le maĂźtre d’ouvrage peut toutefois choisir d’inclure dans le pĂ©rimĂštre du lotissement des parties dĂ©jĂ  bĂąties de l’unitĂ© fonciĂšre ou des unitĂ©s fonciĂšres concernĂ©es ». Cette possibilitĂ© a Ă©tĂ© ouverte afin de faciliter une gestion de la densitĂ© optimisant les droits Ă  construire sur le lotissement dans l’hypothĂšse oĂč les parties bĂąties seraient Ă©difiĂ©es en sous-densitĂ©. On ne peut exclure d’ailleurs que cette possibilitĂ© se transforme en obligation lorsque est envisagĂ©e la crĂ©ation d’une voie ou d’un Ă©quipement qui serait commun aux parties dĂ©jĂ  bĂąties et aux futurs lots Ă  bĂątir. ProblĂšme du reliquat d’une opĂ©ration partielle 15Le lotissement partiel d’une unitĂ© fonciĂšre a toujours posĂ© problĂšme, s’agissant du statut du reliquat. Bien connu sous le vocable de troisiĂšme lot » sous l’empire de la rĂ©glementation antĂ©rieure au 1er octobre 2007, ce reliquat Ă©tait-il constructible en l’état ou fallait-il rĂ©gulariser sa situation ? Dans ce dernier cas, se posait le problĂšme de la procĂ©dure Ă  suivre et de la rĂ©intĂ©gration rĂ©troactive du reliquat dans un pĂ©rimĂštre de lotissement. Ces interrogations n’avaient jamais reçu de rĂ©ponses dĂ©finitives et incontestables. 16Le nouvel article R 442-2 du Code de l’urbanisme apporte une solution ingĂ©nieuse au problĂšme du reliquat aprĂšs lotissement partiel lorsqu’une construction est Ă©difiĂ©e sur une partie d’une unitĂ© fonciĂšre qui a fait l’objet d’une division, la demande de permis de construire tient lieu de dĂ©claration prĂ©alable de lotissement dĂšs lors que la demande indique que le terrain est issu d’une division ». Il n’est donc pas besoin de doubler la demande de permis d’amĂ©nager sur une partie d’une propriĂ©tĂ© par une dĂ©claration prĂ©alable portant sur le reliquat. De mĂȘme, le reliquat d’une opĂ©ration de lotissement dĂ©clarĂ© portant sur partie d’une propriĂ©tĂ© sera considĂ©rĂ© comme ayant Ă©tĂ© contrĂŽlĂ© au titre de la rĂ©glementation des lotissements si un permis de construire est demandĂ© sur ce reliquat. Si ce permis peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© au regard des rĂšgles d’urbanisme de fond applicables, il ne pourra pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme illĂ©gal du fait qu’il aurait Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© sur une parcelle créée en violation de la rĂ©glementation des lotissements. On notera d’ailleurs que ce permis de construire peut ĂȘtre un permis de construire valant division. 17S’agissant des sanctions pĂ©nales encourues par le lotisseur de fait » on rappellera qu’il n’y a infraction pĂ©nale au titre de l’article L 480-4-1 du Code de l’urbanisme que s’il y a vente ou location des lots créés illĂ©galement. La dĂ©livrance du permis de construire sur le reliquat vaudra non-opposition Ă  dĂ©claration prĂ©alable ou s’accompagnera d’une dĂ©cision de non-opposition au lotissement dĂ©clarĂ©. La vente du reliquat comme terrain Ă  bĂątir sera alors possible. 18Le reliquat d’une opĂ©ration partielle de lotissement peut Ă©galement faire l’objet d’un lotissement, soumis Ă  permis d’amĂ©nager ou Ă  dĂ©claration prĂ©alable. Dans ce cas, chacun des terrains créés par la ou les nouvelles divisions aura Ă©tĂ© contrĂŽlĂ© et pourra ultĂ©rieurement faire l’objet de la dĂ©livrance d’un permis de construire. Lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager Champ du permis d’amĂ©nager un lotissement 19Aux termes du nouvel article R 421-19 du Code de l’urbanisme, doivent ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©s de la dĂ©livrance d’un permis d’amĂ©nager a les lotissements - qui prĂ©voient la crĂ©ation ou l’amĂ©nagement de voies, d’espaces ou d’équipements communs internes au lotissement ; - ou qui sont situĂ©s dans un site classĂ© ou dans un secteur sauvegardĂ© dont le pĂ©rimĂštre a Ă©tĂ© dĂ©limitĂ© ; ». 20Toutes les divisions en vue de bĂątir, mĂȘme si elles consistent en un dĂ©tachement d’un seul lot, sont soumises Ă  permis d’amĂ©nager si le lotissement est situĂ© dans un site classĂ© ou un pĂ©rimĂštre de secteur sauvegardĂ©. Il s’agit d’une disposition bien lourde pour des cas marginaux, et qui vient encombrer inutilement le Code de l’urbanisme. 21En dehors de ces espaces protĂ©gĂ©s, le lotissement est soumis Ă  permis d’amĂ©nager dĂšs lors qu’il y crĂ©ation ou amĂ©nagement Ă©largissement, renforcement de voies, d’espaces ou d’équipements communs internes au lotissement, ce qui vise notamment les rĂ©seaux et leurs accessoires bassin de rĂ©tention, par exemple. Ces voies, espaces et Ă©quipements devant ĂȘtre communs Ă  plusieurs lots, le pĂ©rimĂštre du lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager comprendra au moins deux lots. Il y a donc lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager lorsqu’il y a travaux sur les Ă©quipements propres du lotissement, distincts des branchements qui seront des Ă©quipements propres Ă  l’opĂ©ration de construction sur chacun des lots. DĂšs lors qu’il y a Ă©quipements propres au lotissement, la responsabilitĂ© de leur rĂ©alisation incombe au lotisseur, l’acquĂ©reur de lot bĂ©nĂ©ficiant de la protection que lui assure le rĂ©gime de la commercialisation du lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager. DĂ©livrance des permis de construire 22Le rĂ©gime de la dĂ©livrance des permis de construire sur les lots d’un lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager n’est pas fondamentalement modifiĂ© dĂ©livrance aprĂšs rĂ©alisation de l’ensemble des travaux ou, si le lotisseur a obtenu l’autorisation de commercialisation anticipĂ©e, dĂ©livrance aprĂšs rĂ©alisation des Ă©quipements desservant le lot concernĂ©. La modification de l’article R 442-18 du Code de l’urbanisme consiste en l’ajout d’un troisiĂšme cas de figure permettant la dĂ©livrance du permis de construire dĂšs l’obtention du permis d’amĂ©nager, sa mise en Ɠuvre n’étant toutefois possible qu’aprĂšs achĂšvement des Ă©quipements desservant le lot concernĂ©. Mais cette derniĂšre possibilitĂ© n’est ouverte que si la construction projetĂ©e n’est pas une maison individuelle au sens de l’article L 231-1 du CCH. Elle intĂ©ressera donc principalement les lotissements commerciaux ou artisanaux. Subdivision des lots 23La subdivision d’un lot de lotissement dĂ©clarĂ© s’opĂšre selon le droit commun des divisions fonciĂšres, sans qu’il soit besoin de l’accord des colotis du lotissement dĂ©clarĂ© initial. Par contre, la subdivision, en propriĂ©tĂ© ou en jouissance, du lot d’un lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager relevait systĂ©matiquement de la procĂ©dure de modification d’un lotissement, sauf lorsqu’il s’agissait de la rectification de limites entre deux lots par dĂ©tachement d’une partie d’un lot et rattachement au lot contigu. La modification du lotissement Ă©tait soit demandĂ©e ou acceptĂ©e par les colotis Ă  la majoritĂ© qualifiĂ©e prĂ©vue par l’article L 442-10 du Code de l’urbanisme, soit imposĂ©e dans le cadre de la procĂ©dure de mise en concordance avec le plan local d’urbanisme ou le document en tenant lieu approuvĂ© postĂ©rieurement prĂ©vue par l’article L 442-11 du Code de l’urbanisme. 24Cette lourde procĂ©dure Ă©tait un obstacle Ă  la rĂ©alisation d’opĂ©rations sur des macro-lots » de lotissements, notamment par des permis de construire valant division. C’est pourquoi le nouvel article R 442-21 prĂ©voit que les subdivisions de lots d’un lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager ne sont pas assimilĂ©es Ă  des modifications de lotissements lorsqu’elles interviennent dans la limite du nombre maximum de lots autorisĂ©s par le permis d’amĂ©nager et que le lotisseur donne son accord Ă  la subdivision envisagĂ©e. Cette subdivision du lot peut s’opĂ©rer dans le cadre d’un permis d’amĂ©nager dĂ©livrĂ© sur ce lot, d’une dĂ©claration prĂ©alable, d’un permis de construire valant division ou d’un recours Ă  la technique de la division primaire » voir n° 11. Le lotisseur donnera son accord en joignant une attestation Ă  la dĂ©claration ou aux demandes de permis devant rĂ©aliser la subdivision. Lotissement soumis Ă  dĂ©claration prĂ©alable Champ de la dĂ©claration prĂ©alable Ă  lotissement 25Aux termes de l’article R 423-1 du Code de l’urbanisme, les lotissements qui ne sont pas soumis Ă  permis d’amĂ©nager doivent ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©s d’une dĂ©claration prĂ©alable, mĂȘme s’ils ne concernent que le dĂ©tachement d’un seul lot Ă  bĂątir. Le lotissement dĂ©clarĂ© est donc un lotissement situĂ© hors site classĂ© ou secteur sauvegardĂ© dĂ©limitĂ© voir n° 20 et un lotissement sans travaux relatifs Ă  des voies, espaces ou Ă©quipements communs. Les seuls travaux nĂ©cessaires Ă  la construction sur les lots seront des Ă©quipements propres Ă  l’opĂ©ration de construction sur les lots, c’est-Ă -dire les branchements, Ă  la charge des constructeurs et non Ă  celle du lotisseur. Commercialisation du lotissement 26Etant un lotissement sans travaux, la vente du ou des lots obĂ©it au droit commun de la vente de terrain. Il est possible de consentir une promesse unilatĂ©rale de vente sous condition suspensive de la non-opposition Ă  la dĂ©claration prĂ©alable. Toutefois, la levĂ©e d’option ne peut intervenir qu’aprĂšs l’obtention de cette dĂ©cision de non-opposition. Par ailleurs, l’obligation de bornage doit ĂȘtre respectĂ©e, l’article L 111-5-3 du Code de l’urbanisme s’appliquant Ă  la vente de tout lot de lotissement. De mĂȘme s’applique l’encadrement de la publicitĂ© affĂ©rente Ă  la vente ou Ă  la location de terrains en lotissement organisĂ© par les articles L 442-5 et L 442-6 du Code de l’urbanisme. RĂ©partition de la Shon par le lotisseur 27La possibilitĂ©, pour le lotisseur, de rĂ©partir librement la surface hors Ɠuvre nette Shon constructible Ă©tait admise en lotissement dĂ©clarĂ© par le formulaire Cerfa n° 13404*01 cadre 4-2. Le nouvel article R 431-22 du Code de l’urbanisme restreint la fourniture du certificat de rĂ©partition de la Shon par le lotisseur aux seules demandes de permis de construire sur les lots d’un lotissement soumis Ă  permis d’amĂ©nager. Cette libre rĂ©partition de la Shon n’est donc plus possible en lotissement dĂ©clarĂ©. Il reste toutefois que s’applique l’article R 123-10-1, aux termes duquel il est dĂ©sormais prĂ©cisĂ© que dans le cas d’un lotissement ou dans celui de la construction, sur un mĂȘme terrain, de plusieurs bĂątiments dont le terrain d’assiette doit faire l’objet d’une division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance, toutes les rĂšgles Ă©dictĂ©es par le plan local d’urbanisme sont apprĂ©ciĂ©es au regard de l’ensemble du projet, sauf si le rĂšglement de ce plan s’y oppose. Stabilisation des rĂšgles d’urbanisme 28Il est expressĂ©ment prĂ©cisĂ© que le mĂ©canisme de stabilisation des rĂšgles d’urbanisme opposables Ă  une demande de permis de construire organisĂ© par l’article L 442-14 s’applique Ă©galement aux lotissements dĂ©clarĂ©. Dans ce cas, le dĂ©lai de stabilisation de 5 ans court Ă  compter de la date de non-opposition Ă  la dĂ©claration prĂ©alable. DĂ©livrance des permis de construire 29Une application abusive de l’article R 442-18 du Code de l’urbanisme permettait Ă  certains services instructeurs d’exiger, pour dĂ©livrer le ou les permis de construire sur les lots, une dĂ©claration attestant que la division prĂ©vue dans la dĂ©claration prĂ©alable Ă  lotissement Ă©tait effectivement rĂ©alisĂ©e par un acte translatif ou dĂ©claratif. Ceci rendait impossible le recours Ă  la technique de la vente sous condition suspensive de la non-opposition Ă  dĂ©claration et de la dĂ©livrance de permis de construire, et constituait un facteur de blocage de l’offre fonciĂšre. Il est dĂ©sormais expressĂ©ment prĂ©cisĂ© que l’article R 442-18 encadrant la dĂ©livrance du permis de construire sur un lot de lotissement ne concerne que les lotissements soumis Ă  permis d’amĂ©nager. CaducitĂ© des rĂšgles d’urbanisme spĂ©cifiques du lotissement 30La modification de l’intitulĂ© de la section VII du chapitre II du livre IV du Code de l’urbanisme permet de prĂ©ciser que les dispositions relatives Ă  la caducitĂ© des rĂšgles d’urbanisme spĂ©cifiques des lotissements, organisĂ©e par l’article L 442-9, ne concernent que les lotissements autorisĂ©s par un permis d’amĂ©nager ou une autorisation de lotir antĂ©rieure au 1er octobre 2007, Ă  l’exclusion des lotissements dĂ©clarĂ©s. En tout Ă©tat de cause, cette caducitĂ© n’aurait pu frapper que le plan de division, le lotissement dĂ©clarĂ© Ă©tant un lotissement sans rĂšglement. Mais la subdivision d’un lot de lotissement dĂ©clarĂ© n’étant pas constitutive d’une modification de lotissement, le problĂšme de la caducitĂ© du lotissement dĂ©clarĂ© n’avait aucune portĂ©e pratique. Divisions opĂ©rĂ©es par les constructeurs Assiette du permis de construire valant division 31L’ancien article R 421-7-1 dans sa rĂ©daction antĂ©rieure Ă  la rĂ©forme des autorisations d’urbanisme visait la construction sur un mĂȘme terrain » de plusieurs bĂątiments dont le terrain d’assiette » devait ĂȘtre divisĂ©. L’article R 431-24 avait repris la mĂȘme formulation, dans un nouveau contexte autorisant qu’un permis de construire soit demandĂ© sur plusieurs unitĂ©s fonciĂšres contiguĂ«s. Les praticiens se demandaient si cette formulation emportait exclusion, dans le cas d’un permis de construire valant division, de la possibilitĂ© d’une opĂ©ration sur plusieurs unitĂ©s fonciĂšres. La nouvelle rĂ©daction de l’article R 431-24 du Code de l’urbanisme clarifie la situation en affirmant nettement que la demande de permis valant division, comme toute demande de permis de construire, peut porter sur un terrain d’assiette comprenant une ou plusieurs unitĂ©s fonciĂšres contiguĂ«s. Transferts partiels avec division du terrain par le titulaire initial 32L’ancienne rĂ©daction de l’article R 442-1 du Code de l’urbanisme indiquait que ne constituent pas des lotissements c Les divisions de terrains effectuĂ©es conformĂ©ment Ă  un permis de construire prĂ©vu Ă  l’article R 431-24 ; ». Il n’était pas prĂ©cisĂ© que les divisions devaient nĂ©cessairement ĂȘtre rĂ©alisĂ©es par le ou les constructeurs, ce qui avait favorisĂ© des opĂ©rations oĂč le titulaire initial d’un permis valant division procĂ©dait Ă  des transferts partiels du permis au profit de personnes devant rĂ©aliser une partie du programme autorisĂ©, puis Ă  la vente de fractions du terrain d’assiette du permis Ă  ces personnes en respectant le plan de division joint Ă  la demande du permis initial valant division. Cette pratique avait Ă©tĂ© condamnĂ©e par une rĂ©ponse ministĂ©rielle, comme constituant un contournement de la rĂ©glementation des lotissements RĂ©p. Vauzelle AN 22-3-2011 p. 2878 n° 79416. Cette doctrine administrative a maintenant un substrat textuel, le nouvel article R 442-1 prĂ©cisant que ne constituent pas des lotissements les divisions de terrains effectuĂ©es conformĂ©ment Ă  un permis de construire valant division lorsque ce permis n’est pas destinĂ© Ă  ĂȘtre mis en Ɠuvre par des maĂźtres d’ouvrage construisant chacun une maison individuelle au sens de l’article L 231-1 du Code de la construction et de l’habitation ». Si tel est le cas, la vente des fractions de l’assiette du permis valant division doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e d’une dĂ©claration prĂ©alable, s’il n’y a pas de travaux sur voies, espaces ou Ă©quipements communs, ou d’un permis d’amĂ©nager dans le cas contraire. Si tel n’est pas le cas logements collectifs, centres commerciaux, l’opĂ©ration n’est pas visĂ©e par la restriction du nouvel article R 442-1. Conclusion 33La rĂ©forme de la rĂ©forme de la rĂ©glementation des lotissements telle qu’elle apparaĂźt dans le projet mis Ă  la consultation publique paraĂźt largement positive, en ce qu’elle clarifie la dĂ©finition du lotissement et de son pĂ©rimĂštre, ainsi que le rĂ©gime du lotissement dĂ©clarĂ©. Elle rĂ©soud bon nombre de problĂšmes rencontrĂ©s par les praticiens depuis le 1er octobre 2007 et Ă©limine quelques faux problĂšmes. On n’aura garde d’oublier que si, par commoditĂ© de plume, on a Ă©voquĂ© ici les anciennes » et les nouvelles » rĂ©dactions d’articles du Code de l’urbanisme, cette rĂ©forme ne devrait entrer en vigueur qu’au 1er mars 2012, et pourrait encore subir des modifications, soit Ă  la suite de la consultation publique, soit au stade de la ratification parlementaire. © 2011 Editions Francis Lefebvre Cettenote prĂ©sente les principales dispositions de la rĂ©forme du code de l'urbanisme, dont la date d’entrĂ©e en vigueur a Ă©tĂ© reportĂ©e au 1er octobre 2007, aprĂšs la parution du dĂ©cret du 5 janvier 2007 pris en application de l’ordonnance du 8 dĂ©cembre 2005. Un tableau Ă©manant du ministĂšre de l'Equipement, synthĂ©tisant les diffĂ©rents champs d'application des autorisations
CE 24 fĂ©vrier 2016 Commune de Pia, req. n° 383079 CE 9 mars 2016 Association des propriĂ©taires riverains du chemin du Collet Redon et req. n° 376042 Deux arrĂȘts rĂ©cents prĂ©cisent, en cas de lotissement, comment les rĂšgles du plan local d’urbanisme doivent ĂȘtre appliquĂ©es, d’une part, au stade amont du permis d’amĂ©nager ou de la dĂ©claration prĂ©alable visant Ă  autoriser le lotissement et, d’autre part, au stade aval du permis de construire ou de la dĂ©claration prĂ©alable visant Ă  autoriser une construction au sein du lotissement. 1 L’application des rĂšgles du PLU au stade du lotissement Selon l’article L. 442-1 du code de l’urbanisme, le lotissement constitue la division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance d’une unitĂ© fonciĂšre en vue de l’implantation de bĂątiments 1 Dans sa rĂ©daction en vigueur, il Ă©nonce que Constitue un lotissement la division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance d’une unitĂ© fonciĂšre ou de plusieurs unitĂ©s fonciĂšres contiguĂ«s ayant pour objet de crĂ©er un ou plusieurs lots destinĂ©s Ă  ĂȘtre bĂątis ». Et, dans sa rĂ©daction en vigueur du 1er octobre 2007 au 1er mars 2012 Constitue un lotissement l’opĂ©ration d’amĂ©nagement qui a pour objet ou qui, sur une pĂ©riode de moins de dix ans, a eu pour effet la division, qu’elle soit en propriĂ©tĂ© ou en jouissance, qu’elle rĂ©sulte de mutations Ă  titre gratuit ou onĂ©reux, de partage ou de locations, d’une ou de plusieurs propriĂ©tĂ©s fonciĂšres en vue de l’implantation de bĂątiments ».. En fonction de leurs caractĂ©ristiques, les lotissements sont soumis Ă  permis d’amĂ©nager ou Ă  dĂ©claration prĂ©alable, et la question peut se poser de savoir si, pour accorder un permis d’amĂ©nager ou ne pas s’opposer Ă  une dĂ©claration prĂ©alable, l’autoritĂ© compĂ©tente ne doit confronter le projet de lotissement qu’aux rĂšgles rĂ©gissant spĂ©cifiquement les lotissements ou si elle peut ou doit le confronter Ă  celles relatives Ă  l’implantation des constructions, en prenant alors en considĂ©ration les constructions dont le lotissement a vocation Ă  permettre la rĂ©alisation. Prenant acte du double objet du lotissement, expressĂ©ment qualifiĂ© d’opĂ©ration d’amĂ©nagement ayant pour but l’implantation de constructions, le Conseil d’Etat opte, par son arrĂȘt Commune de Pia du 24 fĂ©vrier 2016, pour la seconde hypothĂšse, en jugeant qu’il rĂ©sulte [des dispositions du code de l’urbanisme] que les lotissements, qui constituent des opĂ©rations d’amĂ©nagement ayant pour but l’implantation de constructions, doivent respecter les rĂšgles tendant Ă  la maĂźtrise de l’occupation des sols Ă©dictĂ©es par le code de l’urbanisme ou les documents locaux d’urbanisme, mĂȘme s’ils n’ont pour objet ou pour effet, Ă  un stade oĂč il n’existe pas encore de projet concret de construction, que de permettre le dĂ©tachement d’un lot d’une unitĂ© fonciĂšre ; qu’il appartient, en consĂ©quence, Ă  l’autoritĂ© compĂ©tente de refuser le permis d’amĂ©nager sollicitĂ© ou de s’opposer Ă  la dĂ©claration prĂ©alable notamment lorsque, compte tenu de ses caractĂ©ristiques telles qu’elles ressortent des piĂšces du dossier qui lui est soumis, un projet de lotissement permet l’implantation de constructions dont la compatibilitĂ© avec les rĂšgles d’urbanisme ne pourra ĂȘtre ultĂ©rieurement assurĂ©e lors de la dĂ©livrance des autorisations d’urbanisme requises ». Les dispositions dont il dĂ©duit cette solution Ă©noncent aussi bien que le rĂšglement et ses documents graphiques sont opposables Ă  toute personne publique ou privĂ©e pour la crĂ©ation de lotissements ou que le permis d’amĂ©nager ne peut ĂȘtre accordĂ© que si les travaux projetĂ©s sont conformes aux dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires relatives Ă  l’utilisation des sols, Ă  l’implantation, la destination, la nature, l’architecture, les dimensions, l’assainissement des constructions et Ă  l’amĂ©nagement de leurs abords, ou encore que l’autoritĂ© compĂ©tente peut modifier les documents du lotissement, et notamment le rĂšglement et le cahier des charges, pour les mettre en concordance avec un plan local d’urbanisme postĂ©rieur. En rĂ©alitĂ©, le Conseil d’Etat avait dĂ©jĂ  jugĂ©, en 2014, que les lotissements doivent respecter les rĂšgles tendant Ă  la maĂźtrise de l’occupation des sols Ă©dictĂ©es par le code de l’urbanisme ou les documents locaux d’urbanisme, mĂȘme s’ils n’ont pour objet ou pour effet, Ă  un stade oĂč il n’existe pas encore de projet concret de construction, que de permettre le dĂ©tachement d’un lot d’une unitĂ© fonciĂšre [et] qu’il appartient Ă  l’autoritĂ© compĂ©tente, dans tous les cas, de s’opposer Ă  une dĂ©claration prĂ©alable portant sur un lotissement situĂ© dans un secteur que ces rĂšgles rendent inconstructible » 2 CE 1 dĂ©cembre 2014 M. Piersanti, req. n° 367134-367160 Rec. CE T. p. 902.. L’apport de sa dĂ©cision de 2016 est de prĂ©ciser que l’autoritĂ© compĂ©tente ne pourra que se fonder sur les caractĂ©ristiques du lotissement telles qu’elles ressortent des piĂšces du dossier qui lui est soumis » le fichage de l’arrĂȘt aux Tables du Recueil Lebon des arrĂȘts du Conseil d’Etat prĂ©cisant que le respect des rĂšgles d’urbanisme tendant Ă  la maĂźtrise de l’occupation des sols n’existe que dans la mesure permise par la description du projet des futures constructions dans le dossier de demande ». Cette rĂšgle consacrĂ©e, le Conseil d’Etat est conduit, au cas d’espĂšce, Ă  approuver l’annulation, sur dĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral, d’un permis d’amĂ©nager dont le dossier de demande comportait un rĂšglement du lotissement prĂ©voyant la rĂ©alisation en une seule tranche de travaux de 124 lots rĂ©servĂ©e Ă  l’habitation individuelle, un tel permis mĂ©connaissant les dispositions du rĂšglement du PLU de la commune qui imposaient aux programmes comportant au moins trois logements de prĂ©voir un quota minimal de 30 % de logements sociaux en application du 16° de l’article L. 123-1-5 alors en vigueur du code de l’urbanisme 3 Devenu l’article L. 151-15 du code de l’urbanisme Ă  la suite de la recodification de son livre Ier.. 2 L’application des rĂšgles du PLU au stade de la construction situĂ©e dans le lotissement Au stade aval de la rĂ©alisation, par les acquĂ©reurs de lots, des constructions, la question peut Ă©galement se poser de la façon dont il convient de confronter les projets de construction faisant l’objet d’une demande de permis de construire aux rĂšgles du PLU et, notamment, s’il y a lieu de tenir compte de ce qu’ils sont situĂ©s dans un lotissement, en prenant en considĂ©ration l’assiette de l’ensemble du lotissement ou s’il faut s’en tenir Ă  celle du lot concernĂ© cette question se posant Ă©galement dans le cas des permis de construire valant division 4 Article R. 431-24 du code de l’urbanisme.. A cette question, le code de l’urbanisme a apportĂ©, sinon deux rĂ©ponses, du moins une rĂ©ponse unique avec deux rĂ©dactions successives diffĂ©rentes, selon que l’on confronte les rĂšgles Ă  l’ensemble du projet ou l’ensemble du projet Ă  la totalitĂ© des rĂšgles â–ș Dans sa rĂ©daction en vigueur du 1er octobre 2007 au 1er mars 2012, son article R. 123-10-1 Ă©nonçait ainsi que Dans le cas d’un lotissement ou dans celui de la construction, sur un mĂȘme terrain, de plusieurs bĂątiments dont le terrain d’assiette doit faire l’objet d’une division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance, les rĂšgles Ă©dictĂ©es par le plan local d’urbanisme sont apprĂ©ciĂ©es au regard de l’ensemble du projet, sauf si le rĂšglement de ce plan s’y oppose » ; â–ș Dans sa rĂ©daction en vigueur du 1er mars 2012 au 1er janvier 2016, son article R. 123-10-1 Ă©nonçait ensuite que Dans le cas d’un lotissement ou dans celui de la construction, sur une unitĂ© fonciĂšre ou sur plusieurs unitĂ©s fonciĂšres contiguĂ«s, de plusieurs bĂątiments dont le terrain d’assiette doit faire l’objet d’une division en propriĂ©tĂ© ou en jouissance, l’ensemble du projet est apprĂ©ciĂ© au regard de la totalitĂ© des rĂšgles Ă©dictĂ©es par le plan local d’urbanisme, sauf si le rĂšglement de ce plan s’y oppose ». Et cette rĂ©daction est dĂ©sormais reprise, depuis le 1er janvier 2016, au troisiĂšme alinĂ©a de son article R. 151-21 5 Les deux premiers alinĂ©as de cet article R. 151-21 permettent, dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, au rĂšglement du PLU de dĂ©limiter, dans les zones A et AU, des secteurs dans lesquels les projets de constructions situĂ©s sur plusieurs unitĂ©s fonciĂšres contiguĂ«s qui font l’objet d’une demande de permis de construire ou d’amĂ©nager conjointe sont apprĂ©ciĂ©s comme un projet d’ensemble et auxquels il est fait application de rĂšgles alternatives Ă©dictĂ©es Ă  leur bĂ©nĂ©fice par le plan local d’urbanisme.. Sur le fondement de la premiĂšre rĂ©daction, le Conseil d’Etat a eu l’occasion de juger qu’il rĂ©sultait de ces dispositions, applicables notamment aux permis de construire, que si les rĂšgles d’un plan local d’urbanisme relatives Ă  l’implantation des constructions par rapport aux limites sĂ©paratives s’appliquent Ă  l’ensemble des constructions d’un lotissement dans leurs relations avec les parcelles situĂ©es Ă  l’extĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de ce lotissement, elles ne sont pas, sauf prescription contraire du plan, applicables Ă  l’implantation des constructions Ă  l’intĂ©rieur de ce pĂ©rimĂštre » 6 CE 9 avril 2015 Commune de Tassin-la-Demi-Lune, req. n° 372011 BJDU 4/2015, p. 260, concl. Decout-Paolini, obs. – Voir Ă©galement CAA Paris 6 juin 2014 SCI Suchet Montmorency, req. n° 12PA03899, point 43.. Ainsi que le relĂšve le commentateur de cet arrĂȘt l’article R. 123-10-1 conduit Ă  instruire l’autorisation de lotir, sous quelque forme que ce soit, Ă  l’échelle de l’unitĂ© fonciĂšre d’origine » et, en aval, Tout se passe comme si, du point de vue de l’instruction des permis de construire, la division n’avait pas Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e. L’article R. 123-10-1 poursuit donc ses effets au-delĂ  de l’autorisation de lotir, en modifiant les conditions de l’instruction des permis de construire sur les lots du lotissement, ceux-ci pouvant, isolĂ©ment, ne pas avoir les caractĂ©ristiques des terrains constructibles ». Le mĂ©canisme de l’article R. 123-10-1 ne jouant toutefois que sauf prescription contraire du plan, une telle prescription contraire a Ă©tĂ© Ă  cet Ă©gard identifiĂ©e par une cour administrative d’appel dans un document d’urbanisme qui contenait, en matiĂšre de distance par rapport aux limites sĂ©paratives, des dispositions gĂ©nĂ©rales mais Ă©galement des dispositions spĂ©cifiquement applicables aux lotissements, ce document devant ĂȘtre regardĂ© comme ayant entendu Ă©carter, pour ces derniers, l’application de l’article R. 123-10-1 et donc la rĂšgle qui en aurait rĂ©sultĂ© 7 CAA Nancy 22 janvier 2015 M. B
A
et Mme D
F..., req. n° 14NC00889.. La question de ce que peut ĂȘtre une prescription contraire du plan d’urbanisme est prĂ©cisĂ©ment l’objet de l’arrĂȘt Association des propriĂ©taires riverains du chemin du Collet Redon et rendu par le Conseil d’Etat le 9 mars 2016, cette fois-ci dans un autre domaine que les rĂšgles relatives aux distances par rapport aux limites sĂ©paratives. Par cet arrĂȘt, il juge en effet, sur le fondement de la premiĂšre rĂ©daction de l’article R. 123-10-1, qu’une rĂšgle de superficie minimale des terrains Ă  construire prĂ©vue en secteur non desservi par un rĂ©seau collectif d’assainissement est destinĂ©e Ă  permettre le bon fonctionnement du systĂšme d’assainissement non collectif propre Ă  chacune des constructions et que, eu Ă©gard Ă  son objet, une telle rĂšgle doit ĂȘtre regardĂ©e comme Ă©tant au nombre de celles qui s’opposent Ă  l’apprĂ©ciation d’ensemble prĂ©vue par les dispositions de l’article R. 123-10-1 du code de l’urbanisme. Il en dĂ©duit en consĂ©quence que, pour apprĂ©cier si cette rĂšgle est respectĂ©e par un projet de construction, la superficie Ă  prendre en compte ne peut ĂȘtre celle antĂ©rieure Ă  la division fonciĂšre autrement dit, ne peut ĂȘtre la superficie de l’ensemble du lotissement. Il consacre ce faisant une solution dĂ©jĂ  retenue par la cour administrative d’appel de Nancy 8 CAA Nancy 24 mars 2014 SociĂ©tĂ© Neolia, req. n° 13NC01609.. On constate donc, au final, que si l’arrĂȘt du 24 fĂ©vrier 2016 peut conduire Ă  interdire les lotissements permettant l’implantation de constructions dont la compatibilitĂ© avec les rĂšgles d’urbanisme ne pourra ĂȘtre ultĂ©rieurement assurĂ©e lors de la dĂ©livrance des autorisations d’urbanisme requises, celui du 9 mars rappelle que, pour certaines de ces rĂšgles, le jeu de l’article R. 123-10-1 pourra le cas Ă©chĂ©ant accroĂźtre cette compatibilitĂ©. References
Unplan de masse des constructions à éditer ou à modifier [Article R. 431-9 du code de l'urbanisme] Un plan en coupe du terrain et de la construction [Article R. 431-10 b) du code de l'urbanisme] Une notice décrivant le terrain et présentant le projet [Article R. 431-8 du code de l'urbanisme] Un plan des façades et des toitures [Article R
Lorsque les travaux sont projetĂ©s dans un cƓur de parc national, la notice mentionnĂ©e Ă  l'article R. 431-8 indique Ă©galement les matĂ©riaux utilisĂ©s et les modalitĂ©s d'exĂ©cution des travaux et la demande comprend les piĂšces complĂ©mentaires mentionnĂ©es au II de l'article R. 331-19 du code de l'environnement. Dans les quinze jours qui suivent la rĂ©ception des exemplaires mentionnĂ©s Ă  l'article R. 423-13, s'il y a lieu, le directeur de l'Ă©tablissement public du parc national signale au maire les piĂšces manquantes au n° 2011-2020 du 29 dĂ©cembre 2011 art 30 Les dispositions de l'article R. 431-14-1 du code de l'urbanisme sont applicables dans sa rĂ©daction issue du prĂ©sent dĂ©cret aux dĂ©clarations prĂ©alables, aux demandes de permis de construire, aux demandes de permis d'amĂ©nager et aux demandes de permis de dĂ©molir dĂ©posĂ©es Ă  compter du 1er janvier 2012. GWeY.
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  • article l 431 3 du code de l urbanisme