LetrĂšs shakespearien Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre se jouait au CloĂźtre des Carmes jusqu’au 19 juillet. Lire NOTRE ARTICLE Photos : Christophe Raynaud de Lage PubliĂ© le 27/09/2021 Ă  0519 , mis Ă  jour Ă  0520 Au moins trois personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es et plus de cinquante autres blessĂ©es lors du dĂ©raillement d’un train samedi dans l’Etat amĂ©ricain du Montana, les sauveteurs dĂ©pĂȘchĂ©s sur place s’employant Ă  Ă©vacuer les passagers et membres d’équipage. Huit des dix wagons du train de la compagnie ferroviaire publique Amtrak ont dĂ©raillĂ© prĂšs de Joplin, une petite localitĂ© proche de la frontiĂšre avec le Canada. Environ 141 passagers et 16 membres d’équipage Ă©taient Ă  bord de ce train qui reliait Chicago Ă  Seattle. Les causes de l’accident n’étaient pas claires dans un premier temps. Le Conseil national de la sĂ©curitĂ© des transports NTSB, une agence fĂ©dĂ©rale, a annoncĂ© sur Twitter avoir ouvert une chronique du rĂ©seau ferrĂ©Des images vidĂ©o publiĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux et diffusĂ©es par les mĂ©dias locaux montraient des personnes attendant prĂšs des voies, des bagages Ă©parpillĂ©s Ă  cĂŽtĂ© d’elles, regardant des wagons ayant dĂ©raillĂ©, dont au moins un renversĂ© sur le coordinatrice des services de catastrophe et d’urgence du Montana, Amanda Frickel, a indiquĂ© que des Ă©quipes de secouristes Ă©taient sur place et que plusieurs hĂŽpitaux — ainsi que des hĂ©licoptĂšres mĂ©dicaux — Ă©taient prĂȘts Ă  intervenir. "Toutes les personnes en vie ont Ă©tĂ© extraites de la carcasse" du train, a-t-elle rĂ©seau ferroviaire amĂ©ricain souffre d’un sous-financement chronique et des accidents mortels s’y produisent rĂ©guliĂšrement. En fĂ©vrier 2018, deux personnes avaient Ă©tĂ© tuĂ©es et 70 blessĂ©s dans une collision entre deux trains, l’un transportant 147 personnes et l’autre des marchandises, en Caroline du Sud sud-est. En dĂ©cembre 2017, trois personnes avaient Ă©tĂ© tuĂ©es dans un dĂ©raillement dans l’Etat de Washington nord-ouest, qui avait fait basculer plusieurs wagons d’un pont sur une autoroute. Mais la pire catastrophe ferroviaire depuis une cinquantaine d’annĂ©es remonte Ă  octobre 1972, lorsque deux trains de banlieue Ă©taient entrĂ©s en collision Ă  Chicago, faisant 45 morts et plus de 330 blessĂ©s. Cest le fonds qui manque le moins. Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans tĂ©moins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'hĂ©ritage Que nous ont laissĂ© nos parents. Un trĂ©sor est cachĂ© dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver, vous en viendrez Ă  bout. PubliĂ© le lundi 11 juillet 2011 Ă  20h38 Vincent Macaigne, Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre. C’est le spectacle qui fait le "buzz" Ă  Avignon "Au moins j’aurais laissĂ© un beau cadavre", une mise en scĂšne de Vincent Macaigne, adaptĂ©e d’Hamlet de Shakespeare, et prĂ©sentĂ©e au CloĂźtre des Carmes, sĂ©duit la critique comme le pourtant, il me faut modĂ©rer ici l'enthousiasme gĂ©nĂ©ral
 > Avignon 2011 le dossier les chroniques quotidiennes Difficile d’ĂȘtre Ă  contre courant quand tout le monde, ou presque, semble unanime. Devant le travail de ce jeune metteur en scĂšne, Vincent Macaigne, je me sentais un peu perdue. Qu’est ce qui peut sĂ©duire le public que je n’arrive pas Ă  voir ? c’est la question que je me suis posĂ©e pendant les 4 heures que durait la reprĂ©sentation. Macaigne adapte "Hamlet" Ă  sa sauce. Comme dans ses prĂ©cĂ©dents spectacles, il joue sur le plateau une sorte d’urgence absolue qui prend Ă  bras le corps un texte totalement réécrit ou presque, un public frĂ©quemment pris Ă  partie, des acteurs ultra sollicitĂ©s et une scĂšne qui ressemble Ă  un vaste capharnaĂŒm. Le mode est hystĂ©rique. Ca hurle quasiment tout le temps. Musique Ă  fond et dĂ©bauche de corps qui se jettent dans la bataille. C’est sĂ»r, il y a de la vie. On voit bien la rage qui anime la troupe, qui la propulse sans mĂ©nagement dans une brutalitĂ© continue. On voit bien que pour Vincent Macaigne, le théùtre est le lieu oĂč doivent se hurler dĂ©sir de vie et pulsion de mort. Ce théùtre est physique, sensuel, sexuel. On s’y met Ă  poil avec une Ă©vidence confondante. On y mĂ©lange fumigĂšnes, lumiĂšres vives et jets d’hĂ©moglobine. On y interpelle le spectateur avec force. Bref, tout est lĂ  pour que ce mĂȘme spectateur reste littĂ©ralement scotchĂ© devant le tableau furieux qui s’offre Ă  ses regards. Et pourtant, loin d’ĂȘtre scotchĂ©e, je me suis peu Ă  peu retirĂ©e de cette cĂ©rĂ©monie, ne trouvant aucune porte d’entrĂ©e dans ce qui, Ă  mon sens, ne dĂ©veloppe qu’une tension de surface. Une tension sans fondement rĂ©el, uniquement axĂ©e par exemple sur les putain merde » criĂ©s Ă  rĂ©pĂ©tition ou le haut niveau des dĂ©cibels . Est-ce que ce théùtre lĂ  est si contemporain ? Pas sĂ»r. Oui, Macaigne casse les formes. Mais, en produit-il une nouvelle ? Je n’en suis pas vraiment convaincue et Ă  mes yeux, ravager une scĂšne en misant tout sur l’exhibitionnisme et l’hystĂ©rie ne signifie pas forcĂ©ment mettre en scĂšne. " Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre", d’aprĂšs "Hamlet" de William Shakespeare. CloĂźtre des Carmes. Jusqu’au 19 juillet. LaSociĂ©tĂ© Protectrice des Animaux (SPA) de Charleroi le constate rĂ©guliĂšrement. Elle en a encore Ă©tĂ© tĂ©moin le 14 juillet dernier. “Trois chats dans un Ă©tat pitoyable, des cadavres de DĂ©solĂ© ! nous n'avons rien trouvĂ© correspondant Ă  Au moins j aurai laisse un beau cadavre Lancez une autre recherche ou dĂ©couvrez nos derniĂšres publications ! "Laal Singh Chaddha" et si Forrest Gump portait un turban ?Mercredi 17 ao?t 2022 Et si Forrest Gump portait un turban et dĂ©gustait des golgappas plutĂŽt que des chocolats ? L’idĂ©e est audacieuse mais aurait mĂ©ritĂ© que le rĂ©alisateur indien de "Laal Singh Chaddha" se l’approprie davantage. Si l’intrigue rĂ©serve forcement peu de... 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Au Théùtre en Rond rira bien en 2022 - 2023 !Vendredi 22 juillet 2022 Au Théùtre en Rond de Sassenage, l'une des salles oĂč l’on rit beaucoup dans l’agglo, la nouvelle saison s’applique toujours Ă  montrer la pluridisciplinaritĂ© de l’humour ! Lensemble laisse un grand sentiment de plaisir Ă  la fin ! Les quatre saisons de l'Ă©tĂ© (GrĂ©goire Delacourt) Voir la notice. histoires d 'amour, histoires de vie Victoria, MMC - 5 novembre 2015. Au travers de divers personnages et histoires, GrĂ©goire Delacourt explore la relation amoureuse Ă  divers Ăąges et sous toute ses formes. Son style est simple, il va droit au but sans fioritures L’Ɠuvre d’HomĂšre est immense, non seulement en quantitĂ©, mais par la place qu’elle occupe dans la littĂ©rature mondiale. Les vers qui nous sont parvenus ne reprĂ©sentent qu'une fraction de l'ensemble de son oeuvre L’Iliade et L’OdyssĂ©e. Ils sont disposĂ©s dans les deux textes en 24 parties ou chants» qui devaient former des histoires indĂ©pendantes pouvant ĂȘtre racontĂ©es en une seule fois. Ces Ă©popĂ©es racontent d'une part le siĂšge de Troie, enjeu impitoyable entre les hĂ©ros et les dieux de la GrĂšce, d'autre le retour interminable de l'un de ces hĂ©ros, Odysseus en latin Ulysse dans son Ăźle natale. Isabelle GrĂ©gor L’Iliade en quelques mots Achille boude. Agamemnon, chef des armĂ©es grecques, lui a reprit son esclave prĂ©fĂ©rĂ©e, BrisĂ©is. Il refuse donc obstinĂ©ment de retourner combattre sous les murs de Troie. Depuis prĂšs de 10 ans, les armĂ©es des Grecs ou AchĂ©ens en font le siĂšge pour rependre la belle HĂ©lĂšne, enlevĂ©e par PĂąris, prince troyen. S’il ne se dĂ©cide pas vite Ă  repartir au combat, c’est la dĂ©faite assurĂ©e ! Pour sauver la GrĂšce, son meilleur ami, Patrocle, se fait passer pour le hĂ©ros et parvient Ă  faire reculer les Troyens. Mais c’est sans compter sur Hector, leur meilleur guerrier, qui parvient Ă  tuer Patrocle. Fou de douleur, Achille jure de se venger. Hector succombe sous ses coups, et son corps est traĂźnĂ© derriĂšre le char de son vainqueur. Priam, roi de Troie, vient supplier Achille de lui rendre le corps de son fils des funĂ©railles solennelles vont pouvoir avoir lieu. Chante, DĂ©esse, la colĂšre d’Achille
 » La mort de Patrocle chant XVI Et dĂšs que Hector eut vu le magnanime Patrocle se retirer, blessĂ© par l'airain aigu, il se jeta sur lui et le frappa dans le cĂŽtĂ© d'un coup de lance qui le traversa. Et le fils de Menoetios tomba avec bruit, et la douleur saisit le peuple des AchĂ©ens. De mĂȘme un lion dompte dans le combat un robuste sanglier, car ils combattaient ardemment sur le faĂźte des montagnes, pour un peu d'eau qu'ils voulaient boire tous deux; mais le lion dompte avec violence le sanglier haletant. Ainsi Hector, le fils de Priam, arracha l'Ăąme du brave fils de Menoetios, et, plein d'orgueil, il l'insulta par ces paroles ailĂ©es - Patrocle, tu espĂ©rais sans doute saccager notre ville et emmener, captives sur tes nefs, nos femmes, dans ta chĂšre terre natale ? Ô insensĂ© ! c'est pour les protĂ©ger que les rapides chevaux d’Hector l'ont menĂ© au combat, car je l'emporte par ma lance sur tous les Troyens belliqueux, et j'Ă©loigne leur dernier jour. Mais toi, les oiseaux carnassiers te mangeront. Ah ! malheureux ! le brave Achille ne t'a point sauvĂ© » [
]. Et le cavalier Patrocle, respirant Ă  peine, lui rĂ©pondit - Hector, maintenant tu te glorifies, car Zeus, le fils de Chronos, et Apollon t'ont donnĂ© la victoire. Ils m'ont aisĂ©ment domptĂ©, en m'enlevant mes armes des Ă©paules [
] Je te le dis, garde mes paroles dans ton esprit Tu ne vivras point longtemps, et ta mort est proche. La Moire [le Destin] violente va te dompter par les mains d’Achille [
] ». Il parla ainsi et mourut, et son Ăąme abandonna son corps et descendit chez HadĂšs, en pleurant sa destinĂ©e, sa force et sa jeunesse. Le bouclier d’Achille chant XVIII Et il [HĂ©phaĂŻstos] jeta dans le feu le dur airain et l'Ă©tain, et l'or prĂ©cieux et l'argent. Il posa sur un tronc une vaste enclume, et il saisit d'une main le lourd marteau et de l'autre la tenaille. Et il fit d'abord un bouclier grand et solide, aux ornements variĂ©s, avec un contour triple et resplendissant et une attache d'argent. Et il mit cinq plaques au bouclier, et il y traça, dans son intelligence, une multitude d'images. Il y reprĂ©senta la terre et l'Ouranos [le Ciel], et la mer [
]. Et il fit deux belles citĂ©s des hommes. Dans l'une on voyait des noces et des festins solennels. [
] Puis, deux armĂ©es, Ă©clatantes d'airain, entouraient l'autre citĂ©. Et les ennemis offraient aux citoyens ou de dĂ©truire la ville, ou de la partager, elle et tout ce qu'elle renfermait. Et ceux-ci n'y consentaient pas, et ils s'armaient secrĂštement pour une embuscade, et, sur les murailles, veillaient les femmes, les enfants et les vieillards. Mais les hommes marchaient, conduits par ArĂšs et par AthĂ©na, tous deux en or, vĂȘtus d'or, beaux et grands sous leurs armes, comme il Ă©tait convenable pour des dieux; car les hommes Ă©taient plus petits. Et, parvenus au lieu commode pour l'embuscade, sur les bords du fleuve oĂč boivent les troupeaux, ils s'y cachaient, couverts de l'airain brillant. Deux sentinelles, placĂ©es plus loin, guettaient les brebis et les bƓufs aux cornes recourbĂ©es. Et les animaux s'avançaient, suivis de deux bergers qui se charmaient en jouant de la flĂ»te, sans se douter de l'embĂ»che. Et les hommes cachĂ©s accouraient; et ils tuaient les bƓufs et les beaux troupeaux de blanches brebis, et les bergers eux-mĂȘmes. Puis, ceux qui veillaient devant les tentes, entendant ce tumulte parmi les bƓufs, et montant sur leurs chars rapides, arrivaient aussitĂŽt et combattaient sur les bords du fleuve. Et ils se frappaient avec les lances d'airain. La Discorde et le Tumulte et la Ker [la Mort] fatale s’y mĂȘlaient. Et celle-ci blessait un guerrier, ou saisissait cet autre sans blessure, ou traĂźnait celui-lĂ  par les pieds, Ă  travers le carnage, et ses vĂȘtements dĂ©gouttaient de sang. Et ces divinitĂ©s semblaient des hommes vivants qui combattaient et qui entraĂźnaient de part et d'autre les cadavres. Achille tue Hector chant XXIII Et Achille, emplissant son cƓur d'une rage fĂ©roce, se rua aussi sur le fils de Priam. Et il portait son beau bouclier devant sa poitrine, et il secouait son casque Ă©clatant aux quatre cĂŽnes et aux splendides criniĂšres d'or mouvantes qu’HĂ©phaĂŻstos avait fixĂ©es au sommet. Comme HespĂ©ros, la plus belle des Ă©toiles qui se tiennent dans le ciel, se lĂšve au milieu des astres de la nuit, ainsi resplendissait l'Ă©clair de la pointe d'airain que le fils de PĂ©lĂ©e brandissait, pour la perte d’Hector, cherchant sur son beau corps la place oĂč il frapperait. Les belles armes d'airain que le fils de Priam avait arrachĂ©es au cadavre de Patrocle le couvraient en entier, sauf Ă  la jointure du cou et de l'Ă©paule, lĂ  oĂč la fuite de l'Ăąme est la plus prompte. C'est lĂ  que le divin Achille enfonça sa lance, dont la pointe traversa le cou d’Hector; mais la lourde lance d'airain ne trancha point le gosier, et il pouvait encore parler. Il tomba dans la poussiĂšre, et le divin Achille se glorifia ainsi - Hector, tu pensais peut-ĂȘtre, aprĂšs avoir tuĂ© Patrocle, n'avoir plus rien Ă  craindre ? Tu ne songeais point Ă  moi qui Ă©tais absent. InsensĂ© ! [
] Va ! les chiens et les oiseaux te dĂ©chireront honteusement, et les AchĂ©ens enseveliront Patrocle ! » Et Hector au casque mouvant lui rĂ©pondit en s’exprimant avec difficultĂ© - Je te supplie par ton Ăąme, par tes genoux, par tes parents, ne laisse pas les chiens me dĂ©chirer auprĂšs des nefs achĂ©ennes. Accepte l'or et l'airain que te donneront mon pĂšre et ma mĂšre vĂ©nĂ©rables. Renvoie mon corps dans mes demeures, afin que les Troyens et les Troyennes me dĂ©posent avec honneur sur le bĂ»cher. Et Achille, aux pieds rapides, le regardant d'un Ɠil sombre, lui dit - Chien ! Ne me supplie ni par mes genoux, ni par mes parents. PlĂ»t aux Dieux que j'eusse la force de manger ta chair crue, pour le mal que tu m'as fait ! Rien ne sauvera ta tĂȘte des chiens, mĂȘme si on m'apporterait dix et vingt fois ton prix, et nuls autres prĂ©sents; mĂȘme si Priam, le fils de Dardanos, voulait te racheter ton poids d'or ! Jamais la mĂšre vĂ©nĂ©rable qui t'a enfantĂ© ne te pleurera couchĂ© sur un lit funĂšbre. Les chiens et les oiseaux te dĂ©chireront tout entier. » Priam supplie Achille de lui rendre le corps de son fils chant XXIV - Souviens-toi de ton pĂšre, ĂŽ Achille Ă©gal aux Dieux ! Il est de mon Ăąge et sur le seuil fatal de la vieillesse. Ses voisins l'oppriment peut-ĂȘtre en ton absence, et il n'a personne qui Ă©carte loin de lui l'outrage et le malheur; mais, au moins, il sait que tu es vivant, et il s'en rĂ©jouit dans son cƓur, et il espĂšre tous les jours qu'il verra son fils bien-aimĂ© de retour d'Ilios. Mais, moi, malheureux ! qui ai engendrĂ© des fils irrĂ©prochables dans la grande Troie, je ne sais s'il m'en reste un seul. J'en avais cinquante quand les AchĂ©ens arrivĂšrent [
]. Un seul dĂ©fendait ma ville et mes peuples, Hector, que tu viens de tuer tandis qu'il combattait pour sa patrie. Et c'est pour lui que je viens aux nefs des AchĂ©ens; et je t'apporte, afin de le racheter, des prĂ©sents infinis. Respecte les dieux, Achille, et, te souvenant de ton pĂšre, aie pitiĂ© de moi car je suis plus malheureux que lui, car j'ai pu, ce qu'aucun homme n'a encore fait sur la terre, approcher de ma bouche les mains de celui qui a tuĂ© mes enfants ! » Il parla ainsi, et il remplit Achille du regret de son pĂšre. Et le fils de PĂ©lĂ©e, prenant le vieillard par la main, le repoussa doucement. Et ils se souvenaient tous deux; et Priam, prosternĂ© aux pieds d'Achille, pleurait de toutes ses larmes Hector, le tueur d'hommes; et Achille pleurait son pĂšre et Patrocle, et leurs gĂ©missements retentissaient sous la tente. Puis, le divin Achille, s'Ă©tant rassasiĂ© de larmes, sentit sa douleur s'apaiser dans sa poitrine, et il se leva de son siĂšge; et plein de pitiĂ© pour cette tĂȘte et cette barbe blanche, il releva le vieillard de sa main. L’OdyssĂ©e en quelques mots Les Dieux ont enfin dĂ©cidĂ© de laisser Ulysse rentrer chez lui. Retenu chez Calypso, le hĂ©ros grec a hĂąte de revoir son Ăźle Itaque, oĂč l’attend sa femme PĂ©nĂ©lope. Mais le chemin du retour ne peut qu’ĂȘtre pavĂ© d’épreuves pendant que son fils TĂ©lĂ©maque, parti Ă  sa recherche, Ă©coute ses anciens compagnons d’armes lui expliquer la chute de Troie, Ulysse doit lutter contre la tempĂȘte qui le fait naufrager sur les terres du roi Alkinoos. C’est l’occasion pour lui de raconter Ă  son hĂŽte une partie de ses aventures sa confrontation avec le Cyclope PolyphĂšme, sa rencontre avec la redoutable magicienne CircĂ©, sa descente au Royaume des morts. Puis voici les cruelles SirĂšnes, les piĂšges tendus par Charybde et Scylla et enfin l’arrivĂ©e chez la douce Calypso. Finalement, Uysse quitte Alkinoos et retrouve Itaque oĂč les prĂ©tendants tentent de s’emparer du pouvoir. DĂ©guisĂ© en mendiant, il rĂ©ussit Ă  vaincre ses adversaires Ă  l’épreuve de l’arc avant de les massacrer, avec l’aide de TĂ©lĂ©maque. Je suis Ulysse, le fils de LaĂ«rte
 » Ulysse et le Cyclope chant IX Ulysse raconte Ă  Alkinoos ses aventures chez le Cyclope PolyphĂšme qui le retient prisonnier avec ses marins. Il lui a fait croire qu’il s’appelait Personne » Mes gens se tenaient prĂšs de moi ; le ciel dĂ©cuplait notre audace. Soulevant le pieu d’olivier Ă  la pointe acĂ©rĂ©e, ils l’enfoncĂšrent dans son Ɠil ; moi, je pesais d’en haut et je tournais. [
] Ainsi, tenant dans l’Ɠil le pieu affĂ»tĂ© Ă  la flamme, nous tournions, et le sang coulait autour du bois brĂ»lant. Partout, sur la paupiĂšre et le sourcil, grillait l’ardeur de la prunelle en feu, et ses racines grĂ©sillaient. [
] Il poussa d’affreux hurlements ; la roche en retentit ; mais nous, pris de frayeur, nous nous Ă©tions dĂ©jĂ  sauvĂ©s. Alors il s’arracha de l’Ɠil le pieu souillĂ© de sang et le rejeta loin de lui d’une main forcenĂ©e. Puis d’appeler Ă  grands cris les Cyclopes qui vivaient dans les grottes des environs, sur les sommets venteux. En entendant ses cris, ils accoururent de partout ; plantĂ©s devant la grotte, ils voulaient connaĂźtre ses peines PolyphĂšme, pourquoi jeter ces cris d’accablement ? Pourquoi nous rĂ©veiller au milieu de la nuit divine ? Serait-ce qu’un mortel emmĂšne malgrĂ© toi tes bĂȘtes ? Serait-ce toi qu’on veut tuer, ou par ruse ou par force ? » Le puissant PolyphĂšme leur cria du fond de l’antre Par ruse, et non par force ! et qui me tue, amis ? Personne ! » Et les Cyclopes de rĂ©pondre par ces mots ailĂ©s Personne ! aucune violence ? et seul comme tu l’es ? Ton mal doit venir du grand Zeus, et nous n’y pouvons rien. Invoque plutĂŽt PosĂ©idon, notre roi, notre pĂšre ! » Ils s’éloignĂšrent sur ces mots, et je ris en moi-mĂȘme mon nom et mon habile tour les avaient abusĂ©s ! Sous le charme de CircĂ©, la magicienne chant X Ulysse laisse ses compagnons aller visiter des rivages inconnus
 Ils dĂ©couvrirent dans un val, en un lieu dĂ©gagĂ©, la maison de CircĂ© avec ses murs de pierres lisses. Autour se tenaient des lions et des loups de montagne, que la dĂ©esse avait charmĂ©s par ses drogues funestes. Mais loin de sauter sur mes gens, les fauves se levĂšrent et vinrent les flatter en agitant leurs longues queues. [
] CircĂ© sortit en hĂąte, ouvrit la porte scintillante et les pria d’entrer ; et tous ces grands fous de la suivre ! [
] Elle les conduisit vers les siĂšges et les fauteuils ; puis, leur ayant battu fromage, farine et miel vert dans du vin de Pramnos, elles versa dans ce mĂ©lange un philtre [potion magique] qui devait leur faire oublier la patrie, le leur servit Ă  boire et, les frappant de sa baguette, alla les enfermer au fond de son Ă©table Ă  porcs. De ces porcs ils avaient la tĂȘte et les voix et les soies [poils du porc], et le corps, mais gardaient en eux leur esprit d’autrefois. Ainsi parquĂ©s, ils pleurnichaient, cependant que CircĂ© leur jetait Ă  tous Ă  manger glands, faĂźnes et cornouilles [fruits], qui sont la pĂąture ordinaire aux cochons qui se vautrent. Le retour d’Ulysse Ă  Itaque Argos, un compagnon fidĂšle chant XVII Tandis qu'ils [Ulysse et son serviteur EumĂ©e] se livraient Ă  cet Ă©change de propos, un chien affalĂ© lĂ  dressa la tĂȘte et les oreilles c'Ă©tait Argos, le chien que de ses mains le brave Ulysse avait nourri, mais bien en vain, Ă©tant parti trop tĂŽt pour la sainte Ilion [Troie]. Les jeunes l'avaient longtemps pris pour chasser le liĂšvre, le cerf et les chĂšvres sauvages. Mais depuis le dĂ©part du maĂźtre, il gisait lĂ  sans soins, sur du fumier de bƓuf et de mulet qu’on entassait en avant du portail, afin que les valets d’Ulysse eussent toujours de quoi fumer son immense domaine. C’était lĂ  qu’était couchĂ© Argos, tout couvert de vermine. Or, Ă  peine avait-il flairĂ© l’approche de son maĂźtre, qu’il agita sa queue et replia ses deux oreilles ; mais il n’eut pas la force d’aller plus avant ; Ulysse, en le voyant, se dĂ©tourna, essuyant une larme, vite, Ă  l’insu d’EumĂ©e ; aprĂšs quoi il dit ces mots Porcher, l’étrange chien couchĂ© ainsi sur le fumier ! De corps il est vraiment trĂšs beau, mais je ne puis savoir si sa vitesse Ă  courre [Ă  la poursuite du gibier] Ă©tait Ă©gale Ă  sa beautĂ©, ou s’il n’était simplement qu’un de ces chiens de table, que les maĂźtres n’entourent de leurs soins que pour la montre [pour le plaisir de le montrer]. » À ces mots, tu lui rĂ©pondis ainsi, porcher EumĂ©e Celui-lĂ  c’est le chien d’un homme qui est mort au loin. S’il Ă©tait restĂ© tel, pour les prouesses et l’allure, qu’Ulysse le laissa au moment de partir pour Troie, sa forme et sa vitesse auraient tĂŽt fait de t’étonner. Jamais les bĂȘtes qu’il traquait dans les forĂȘts profondes ne lui ont Ă©chappĂ© ; il connaissait les pistes. Mais le voilĂ  fort affaibli ; son maĂźtre a disparu loin de chez lui ; les femmes le dĂ©laissent, le nĂ©gligent. Les serviteurs, dĂšs qu’ils n’ont plus de maĂźtre Ă  respecter, refusent d’accomplir le travail auquel ils se doivent. Zeus tonnant ĂŽte Ă  l’homme la moitiĂ© de sa valeur, dĂšs l’instant que vient le saisir le jour de l’esclavage. » À ces mots, il gagna la riche demeure et marcha droit vers la salle oĂč se trouvaient les nobles prĂ©tendants. Mais Argos n’était plus la sombre mort l’avait saisi, au moment de revoir Ulysse aprĂšs vingt ans d’absence. Sources bibliographiques du dossier et des textes Les Collections de l’Histoire n°24 La MĂ©diterranĂ©e d’HomĂšre. De la guerre de Troie au retour d’Ulysse, juillet-septembre Farnoux, HomĂšre, le prince des poĂštes, Ă©d. Gallimard DĂ©couvertes » n°555, Faure, La vie quotidienne en GrĂšce au temps de la Guerre de Troie - 1250 avant JC, Librairie Hachette, de Romilly, HomĂšre, Presses universitaires de France Que sais-je ? » n°2218, de L’Iliade et l'OdyssĂ©e Ă©dition Larousse, Petits classiques » PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2020-01-18 102755 Regardez(1) VidĂ©os de KARA laisse pas moin lĂ  - LILYE sur Dailymotion. Recherche. BibliothĂšque. Se connecter. S'inscrire. Regarder en plein Ă©cran. il y a 11 ans (1) VidĂ©os de KARA laisse pas moin lĂ  . Le sable gifle le visage et enveloppe le campement dans un voile beige qui laisse Ă  peine deviner quelques silhouettes avançant dans un cliquetis de mĂ©tal. Certaines s’appuient sur une lance, d’autres sur une mitraillette. Toutes s’appliquent Ă  laisser passer une file de chars vrombissants, surmontĂ©s d’arbalĂštes, de squelettes ou de poupĂ©es dĂ©sarticulĂ©es. Sur un pan de tĂŽle, quelques lettres dĂ©goulinantes inscrites avec du faux sang demandent aux passants Qui a tuĂ© le monde ? ». En plein dĂ©sert aride de Mojave, en Californie, plus de 4 300 personnes se sont retrouvĂ©es fin septembre pour vivre pendant cinq jours dans un dĂ©cor post-apocalyptique. Les participants ont construit de bric et de broc Wasteland City, une citĂ© Ă©phĂ©mĂšre avec ses rues, ses saloons, son journal, sa frĂ©quence radio. On ne peut y entrer que si l’on porte un costume en accord avec le thĂšme un futur oĂč notre civilisation entiĂšre s’est effondrĂ©e, et oĂč les ressources sont devenues rares. Une garde d’élite » surveille les portes couleur rouille, soucieuse de s’assurer qu’un jean trop propre ou un gadget dernier cri ne viendront pas briser l’illusion de ce happening gĂ©ant. Jouer aux survivants Depuis que le Wasteland Weekend est nĂ©, en 2010, d’un simple rassemblement de fans de Mad Max, l’évĂ©nement n’a fait que s’agrandir. Il continue d’afficher complet, attirant des festivaliers venus des quatre coins des États-Unis et mĂȘme de l’étranger. Ces derniers parcourent des centaines – voire des milliers – de kilomĂštres pour venir enfiler leurs costumes et jouer le rĂŽle de survivants de l’Apocalypse certains par amusement, d’autres par inquiĂ©tude, quelques-uns par fascination. Certains rĂ©pondent aux invitations des DJ perchĂ©s sur des Ă©paves de bateau rongĂ©es par la rouille La journĂ©e, les festivaliers se rĂ©unissent sous les tentures pour deviser sur la fin du monde, Ă©couter des raconteurs d’histoire, se confectionner de nouveaux accessoires. C’est quand la nuit tombe que le campement se met Ă  fourmiller certains rĂ©pondent aux invitations des DJ perchĂ©s sur des Ă©paves de bateau rongĂ©es par la rouille, d’autres encouragent les Ă©quipes qui s’affrontent au jugger », un sport de contact qui se joue avec un crĂąne de chien en guise de ballon. Au casino de la derniĂšre chance », on parie des capsules de biĂšre comme si les lendemains n’existaient pas. Quand s’allument enfin les nĂ©ons du dĂŽme du tonnerre », une horde de Wastelanders s’approche pour grimper Ă  mĂȘme la structure en mĂ©tal, rĂ©plique grandeur nature du lieu oĂč se dĂ©roulent les combats Ă  mort dans Mad Max 3. La foule rĂ©clame du sang et, sous elle, des binĂŽmes s’affrontent sous les hurlements
 d’inoffensives battes en mousse Ă  la main. À Wasteland, tout le monde a l’air cruel et complĂštement fou mais ce n’est qu’un jeu, commente Jared Butler, co-organisateur de l’évĂ©nement. On laisse justement derriĂšre nous tout ce qui divise l’argent, la politique, la religion. » Pour ce scĂ©nariste d’Hollywood, l’esthĂ©tique post-apocalyptique rencontre un tel engouement parce que les temps sont durs » et qu’elle porte en elle quelque chose de profondĂ©ment optimiste » C’est l’idĂ©e qu’il y a un aprĂšs, rĂ©sume-t-il. MĂȘme si le pire advient, il restera de la vie, il y aura d’autres communautĂ©s possibles. » Bien sĂ»r que l’Apocalypse ça va ĂȘtre moche. Mais si elle nous tombe dessus, au moins, il y aura un vrai redĂ©marrage » Beaucoup sont attirĂ©s par Wasteland parce que ce terrain vague reprĂ©sente un monde oĂč tout est Ă  rĂ©inventer. Lektor, un retraitĂ© de Las Vegas, vient chaque annĂ©e pour faire du troc de vieux objets et s’extraire d’une culture oĂč l’argent coule Ă  flot et oĂč tout doit toujours avoir l’air neuf pour avoir de la valeur. » L’imaginaire de l’effondrement le pousse, affirme-t-il, Ă  ĂȘtre inventif », ingĂ©nieux », moins futile ». Pour Becky, une infirmiĂšre urgentiste du Dakota du Sud, la perspective de l’Apocalypse est Ă  la frontiĂšre de l’ angoisse » et de la fascination » Bien sĂ»r que l’Apocalypse ça va ĂȘtre moche, concĂšde-t-elle. Mais si elle nous tombe dessus, il faut se dire qu’au moins, il y aura un vrai redĂ©marrage quand on n’a plus rien, on est tous Ă©gaux ! » DĂ©filĂ© de bikinis post-apocalyptique Truth vient tout juste d’ĂȘtre baptisĂ©e de son nom Wasteland ». Étudiante Ă  San Diego, elle en est Ă  son premier festival mais compte bien revenir tous les ans – jusqu’à la vraie Apocalypse », prĂ©cise-t-elle en riant. Au sein de la tribu » avec qui elle partage un campement, elle a trouvĂ© la possibilitĂ© d’une esthĂ©tique nouvelle » Dans le monde post-apocalyptique, les canons de beautĂ© ne sont pas les mĂȘmes, explique-t-elle. La femme n’a pas besoin d’ĂȘtre dĂ©licate et fragile pour ĂȘtre belle. Elle doit ĂȘtre forte, comme moi. » Ça me remplit de force et de confiance avant de retourner dans le monde rĂ©el » Lors du dĂ©filĂ© de bikinis post-apocalyptique, l’une des activitĂ©s les plus populaires du festival, la foule acclame sans discontinuer la prestation de tous les participants les jeunes, les vieux, les gros, les maigres, les hommes, les femmes et les transgenres. Leurs parties intimes sont drapĂ©es ou non dans du ruban adhĂ©sif, des cannettes de biĂšre, des lambeaux d’emballages. Ici, je peux ĂȘtre moi, poursuit Truth. Ca me remplit de force et de confiance avant de retourner dans le monde rĂ©el. » En pliant bagage le dernier jour, les festivaliers s’interrompent pour troquer des capsules Ă  l’effigie de leur tribu, petits souvenirs Ă  ramener dans l’autre monde. Mark Cordory, un costumier britannique et habituĂ© du festival, rĂ©flĂ©chit dĂ©jĂ  Ă  les utiliser comme ornement sur un blason Si l’Apocalypse arrive, je voudrais au moins que mon cadavre soit bien habillĂ©. » À Wasteland, l’humour est certainement la chose la mieux partagĂ©e. SUR LE MÊME SUJET > East Jesus, mirage hippie du dĂ©sert californien > AfrikaBurn la rĂ©volution en dansant > Le roman post-apocalyptique parfait guide pour survivre Ă  la fin du monde ? > Aujourd’hui, presque toutes les formes d’anticipation passent par l’effondrement » Photos © Laure Andrillon Jesuis un pays de Vincent Macaigne mise en scĂšne Vincent Macaigne: 2016 : En manque de Vincent Macaigne mise en scĂšne Vincent Macaigne: 2011 : Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre d'aprĂšs William Shakespeare mise en scĂšne Vincent Macaigne: 2009 : On aurait voulu pouvoir salir le sol, non ? AU MOINS J'AURAIS LAISSE UN BEAU CADAVRE d'apres Hamlet de William Shakespeare adaptation, mise en scene, conception visuelle et scenographique Vincent Macaigne scenographie Benjamin Hautin, Julien Peissel accesoires Lucie Basclet lumieres Kelig Le Bars son Loic Le Roux assistanat Marie Ben Bachir technique et production Festival d'Avignon avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodilphe Poulain, Pascal Reneric, Sylvain Sounier October 2011 1,927 views
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  • au moins j aurai laissĂ© un beau cadavre